Hellow there !
J’espère que vous allez bien en ce Mardi chers lectrices et lecteurs. Aujourd’hui, on va partir sur l’un des premiers Shonen que j’ai chroniqué depuis que j’ai ouvert le blog, mais évidemment avec le tome qui est le plus récent. Pour être plus précis, il sort demain et il s’agit du tome 5 de la série, que Kazé et Anita m’ont envoyé, et que je ne peux que remercier à nouveau. C’est avec honneur et bonheur que je vais vous parler du volume 5 de Bestiarius, alors en avant !
Dernière petite parenthèse : l’avis de Xander sur le titre permettra de compléter votre aperçu, n’hésitez pas à aller y faire un tour également !
Date de sortie : 25 Octobre 2017
Prix : 6,99€
Chronique du volume 1 :
Synopsis :
Ier siècle après J.-C., suite à l’échec de sa campagne en Britannia, l’empereur Domitien a perdu la confiance du peuple. Afin de faire oublier cette débâcle, il offre aux Romains de nouveaux jeux du cirque… Au centre de l’arène, Lucius Dias, l’ancien centurion rebelle. Il combat chaque jour pour survivre, ses coups impitoyables lui valent vite le surnom d’Orcus, le Dieu de la Mort. Un jour, pourtant, une opportunité de s’échapper se présente. Mais la rédemption est-elle possible pour un guerrier avec tant de sang sur les mains ?
Avis sur Bestiarius T.5 :
Il me tardait de pouvoir reparler de cette série qui est sans doute l’une de mes préférées. La parution de cette dernière étant relativement lente, on ne peut que se réjouir lorsqu’un nouveau tome arrive dans nos contrées. L’attente de ce tome 5 est-elle pour autant justifiée ?
Résumé :
De retour de l’échec rencontré à Britannia, l’armée Romaine est en déroute et la foi en Rome ainsi que l’empereur Domitien est sévèrement touchée. Dans le but de reconquérir son peuple, Rome propose de nouveaux jeux du cirque, avec en « vedette » le centurion Lucius Dias, considéré comme un traître à son retour dans l’empire. Envoyé dans l’arène pour le divertissement du peuple, il doit éliminer tous ses opposants, sans quoi, la moindre défaite coûterait la vie de sa femme Diana et de son fils Marcus.
Au camp des gladiateurs, la renommée de Lucius en tant qu’Orcus -Dieu de la Mort- lui vaut la haine des autres condamnés, mais un jour, un être d’une grandeur et puissance incommensurables fit son entrée : Hannibal Barca, un golem utilisé par Carthage dans leur guerre contre Rome. Bien qu’il ne désire plus faire de mal à quiconque, Hannibal se voit contraint, au même titre que Lucius, à faire couler le sang dans l’arène pour l’amusement des citoyens, mais tout ceci n’est que de courte durée…
Scénario et personnages :
Cela fait un peu bizarre de raconter le contenu de ce tome 5 alors que je n’ai pas parlé des 2 à 4, malheureusement le temps me manque quelque peu. Cependant, mon ami Xander a chroniqué la totalité des 4 premiers tomes, alors n’hésitez pas à aller y jeter un œil !
Pour résumer brièvement, le premier tome était coupé en 2 : la première moitié représentait l’histoire du Bestiari Finn et de la wyverne Durendal, alors que la deuxième partie raconte l’histoire de l’humain Zénon ainsi que du minotaure Talos. Tout portait à croire que Bestiarius serait une succession d’histoires indépendantes de gladiateurs et/ou semi-humains, mais c’est à la fin du volume 1 que l’on se rend compte que ces histoires ne font qu’une. Mieux que ça, au fur et à mesure des tomes, les personnages deviennent de plus en plus nombreux et le côté sombre de Rome s’expose davantage à chaque fois. Car Bestiarius, c’est avant tout l’histoire d’esclaves, prisonniers, semi-humains et même monstres en quête de liberté qui font tout pour échapper à la cruauté de l’Empire avide de sang.
Revenons sur ce que contient ce tome 5, et pour cela je dois parler un peu de la fin du volume 4 (donc si vous n’êtes pas arrivés là, passez ce paragraphe). Rome revient la queue entre les jambes après la rouste subie en Britannia, ce qui nous permettra de revoir un personnage rencontré auparavant, mais qui sera également le fil conducteur de ce tome : Lucius Dias. Il s’agit du centurion en charge d’une des cohortes envoyées en Britannia, et participa au combat contre Arthur, le jeune homme que nous suivions dans les tomes 2 et 3. Ce dernier arracha la vie à plusieurs dizaines de légionnaires, avant de perdre la sienne à son tour. Devant la fougue de son adversaire, Lucius ordonna la retraite et ramena les troupes à Rome, ce qui déplut fortement à l’empereur Domitien, qui le traite alors en traître et l’envoie finir son existence en arène, tout en prenant sa famille en otage.
Ainsi, Lucius est le personnage mis en avant dans ce 5ème tome. C’est un homme qui accordait beaucoup d’importance à l’honneur lorsqu’il était centurion, mais son nom étant bafoué par l’Empire et sa famille étant à la merci de Rome, il n’eut d’autre choix que de ravaler sa fierté et exécuter les gladiateurs s’opposant à lui sur le sable de l’arène. Perdant espoir de revoir sa famille, il finit par faire la rencontre de Hannibal Barca, un golem imposant et puissant, qui fut utilisé par Carthage pour se battre contre l’Empire Romain. Derrière son allure impressionnante se cache un être écrasé par le poids de ces victimes, au point de ne désirer ardemment qu’une chose : la mort.
On retrouvera, même brièvement, les personnages croisés dans les précédents volumes : Finn, Durandal, Elaine, Gallahad ou encore Pan feront quelques apparitions, en espérant les revoir, pour la plupart, lutter contre le joug de Rome.
La mort… Un thème qui est d’ailleurs le pilier de ce manga, car elle est très présente et souvent injuste. Que ce soit la maladie ou simplement l’exécution, la disparition des personnages est tournée de bien des manières, au point de ne jamais réagir de la même façon face à celle-ci. Pendant ma lecture, j’éprouvais moi-même des sentiments différents devant la disparition du personnage X ou du protagoniste Y. La mort ne serait d’ailleurs pas aussi impactante si la mise en scène n’était pas aussi recherchée. Dans Bestiarius, rien n’est laissé au hasard et chaque être perdant la vie ancre sa marque.
Quand on parle de la mort, l’émotion qu’elle suscite va d’ailleurs de paire avec elle ; ici, le récit est si bien orchestré qu’on n’en ressort pas sans avoir les yeux humides. D’ailleurs, elle est le moteur de lecture et vous empêche de décrocher vos yeux du tome avant d’arriver à la postface.
Bestiarius se montre encore une fois poignant et continue d’épater à travers ce 5ème tome. Le récit fait de nouveau un bond en avant et ne laisse présager que du (très) bon pour la suite.
Dessins et illustrations :
Je ne cesserai jamais de contempler le travail minutieux de Kakizaki-sensei, car le détail de ses dessins est d’une précision sans pareil. Le mangaka arrive à faire preuve d’un réalisme incomparable à chacune de ces cases. Le sang et la sueur, les corps meurtris, les grands décors, ou même les incroyables créatures qu’il met en scène dans son manga sont d’une beauté d’exceptionnelle.
Les combats sont également à couper le souffle, ceux-ci nous rappelant sans difficulté la cruauté du monde dans lequel nous sommes plongés, là où les forts exploitent les faibles sans vergogne. Le dynamisme se couple au réalisme précédemment cité pour former un véritable travail d’orfèvre.
Edition :
Comme je l’ai dit plus haut, je n’ai pas quitté Bestiarius des yeux avant de l’avoir entièrement terminé, et c’est grâce au travail des éditions Kazé. En plus d’une facture des plus respectables, ce nouveau tome propose une traduction honorable avec des propos qui collent vraiment aux différents personnages et qui correspondent au contexte de l’histoire. Un pur plaisir à lire.
L’histoire continue et s’intensifie, tout en nous tenant aux tripes et nous arrachant quelques larmes. Le réalisme et la cruauté de Bestiarius sont un véritable plus de la licence et ce tome 5 ne fait pas exception. La fin de ce dernier est d’ailleurs à nouveau sublime et plein de promesses, au point de nous faire douloureusement languir d’impatience devant un volume 6 qui n’en sera que plus spectaculaire.
C’est tout ce que j’avais à vous dire sur ce nouveau tome de Bestiarius les loulous, et j’espère vous avoir donné envie de le lire. Il sort demain, alors foncez le prendre, il est clairement à la hauteur de ses prédécesseurs.
Sur ce, je vous souhaite un bon Mardi, et on se retrouve demain pour une autre suite très attendue par la communauté !